[Septembre frappe à la porte]
lundi 3 septembre 2007
Ce matin c’était le goût de la rentrée. La radio qui entonne l’air récurrent des émissions de l’année. L’odeur de l’air en ouvrant la porte de la terrasse. Secouer la nappe pour faire tomber les miettes de pain du petit déjeuner. Sans se poser de questions, attraper les bouts d’tissus, les ciseaux et l’aiguille ornée de fil blanc. La matinée durant (...). Et puis, la poupée de tissu est née. Mlle Mö prend vie. Elle ne parle pas, elle murmure. Elle paraderait presque dans la maison.
Hier dimanche, ensoleillé et les trois générations réunies. Les pensées et les idées fusent sous les rayons de soleil. Tous assis à la terrasse, je me sens bien. Les discussions du début d'après midi m'ont fait du bien, je me rends compte de la réalité de ce que j'ai dans la tête. Les envies se font plus concrètes, bien qu'incertaines, mais ça secoue un peu de prononcer à haute voix. Les listes sont toujours les mêmes, les ratures n'ont pas encore vraiment été faites. S'oublier un peu devant le petit écran. Même si leurs histoires de coeur sont vraiment plus qu'extravagantes et ne font pas oublier les notre.
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dimanche 16 septembre 2007
Déjà septembre et les feuilles mortes. Quelques heures et puis les nouveaux cahiers blancs à raturer, les stylos neufs à décapuchonner, le sol des salles à fouler. Une nouvelle trousse, peut-être. Des premières phrases à écrire, un emploi du temps à griffonner pour toute l’année. Même si le stress, autant. Recommencer à zéro. Le décompte reprend. Cinq, quatre, trois,...